Commentaires
: J'ai pas pour habitude de me donner des cols comme but
de ballade (c'est frustrant). Je savais que là il y avait un lac
mais je m'étais dit que c'était une mare à canards
qui valait pas le détour... Conclusion j'ai sous estimé
cette sortie.
Sans difficulté et au départ d'un des coins les plus
fréquentés de Belledonne (été comme hiver,
le parking de Prabert est complet), cette petite sortie
(reléguée à un jour de météo
incertaine) n'a pas vraiment d'intérêt avant le final. Il
faut dire que la montée au Habert d'Aiguebelle se fait les yeux
fermée pour les habitués...
Du parking,
prendre le chemin en rive droite du torrent. On passe rapidemment de la
forêt dense à une forêt clairsemée où
le chemin se faufile entre les bosquets de sapins. On fini par
rejoindre le habert d'Aiguebelle un peu plus haut sur la gauche. De
là un panneau indique le GR que l'on suit (marquage rouge blanc)
jusqu'au pas de la Coche. Le chemin est évident, sans
difficulté. Si vous êtes perdu c'est pas compliqué
suivez la ligne à haute tension jusqu'au lac !!! Là
où ça devient intéressant c'est que le lac n'est
pas la mare à canard que j'imaginais mais un vrai lac pas trop
sale colonisé par les tritons. Il offre en plus une belle vue
sue les Grandes Rousses, la route du Glandon (en continuant un peu on
comprendra mieux l'importance de l'éboulement qui a fait changer
la route de versant), l'oisans (muzelle, rochail etc...). Je pense
qu'un lever/coucher de soleil doit pas être mal là haut
pour prendre des photos...!
A noter que le pas de la Coche est le point faible du massif et
sépare le Nord et le Sud de Belledonne. Ce point
stratégique a failli être exploité pour la
construction d'une route (D528) devant relier Brignoud au Rivier
d'Allemont mais le projet n'a pas abouti sauf pour la ligne EDF...
Quelques
photos
: 24 octobre 2009
Commentaires
:
En rentrant chez moi hier soir j'aperçois le Taillefer dont la neige rosit au
coucher du soleil... c'est sûr demain j'irai la voir de plus près.
Ce matin au parking du pont de la Betta (bonne nouvelle la barrière est ouverte !!) le froid est
mordant. Je n'ai pas trouvé mon bonnet en partant et j'en ai mal aux oreilles.
Etonnant car il ne faisait pas si froid que ça en plaine (7°c) mais c'est à cause de cette
fichue brise qui dégouline en fond de vallée toute la froideur de la neige.
Une fois au habert d'aiguebelle ça va déjà beaucoup mieux et je dois dire
que bien que la vallon de la Jasse soit celui de la Jasse il a du cachet au
petit matin lorsque les cimes sont plâtrées de neige et qu'elles irradient les ombres de
leur lumière. Montée
rapide au pas de la Coche sur une chemin verglacé puis dans les
premières neiges. Au pas je ne résiste pas à aller faire un tour en
direction de la Belle Etoile pour avoir la vue sur le vallon. Tous les
étages de la montagne sont là depuis les feuillus qui bordent la route
du Glandon, à la forêt de sapin qui cède la place aux alpages, eux
mêmes grignottés par l'hiver qui semble déjà bien présent sur les
sommets environnants. J'avais imaginé prolonger jusqu'à la pointe du sifflet voir faire le tour par Roche Fendue suivant les conditions. Au passage je croise un gars avec son chien qui fait aussi le tour du
Ferrouillet. Il contourne la barre rocheuse par le bas tandis que moi je suis le balisage bleu qui
grimpe sur la crête, déjà précédé par deux traces (ce cheminement est d'ailleurs
bien sympathique bien qu'un peu casse gueule dans la neige humide). La suite par ici...