Les 7
laux et leurs satellites
col de la Vache en
boucle
Dénivelée
: 1100m env.
depuis Fond de France
1350m env. pour le col de la
Vache en boucle via le lac de la Belle Etoile
Accès
:
Grenoble > A41 sortie Brignoud (Crolles) > Tencin > Goncelin
> Allevard > Le Pinsot > La Ferrière > Fond de France pour l'accès Nord
ou bien : Vizille > Allemond > Le Rivier d'Allemont, parking sur
la route entre le rivier et le départ de l''ancienne route pour l'accès Sud
Quelques
photos
: 15-07-07
Commentaires
: A Fond de
France, se garer sur le parking devant l'espèce d'hôtel
(de toute façon il y en a qu'un...). Le chemin part
derrière le bâtiment, rentre dans le vallon
derrière et franchit le ruisseau (pont) puis change de vallon et
grimpe raide. Il continue ensuite jusqu'au chalet du Gleyzin de la
Ferrière puis jusqu'au lac noir après un dernier
raidillon. Sur le plateau qui s'ouvre au Sud il y a en fait plus de 7
lacs (un lac des laux ...) : lac Noir, lac Carré, lac de la
Motte, lac de Cottepens, lac Blanc (plus haut), lac du Cos, lac Jeplan,
lac de la Corne, lac de la Sagne, lac de l'Agnelin (plus haut et plus
loin), lacs de la Belle Etoile (bien plus haut !) et nombreux autres
lacs sans noms... bref si on veut tous les voir il ne faut pas oublier
qu'ils s'étendent sur 4km (soit 8km aller et retour) et qu'il
faut faire plus de dénivelée qu'on le pense... Parmis les
aspects ludiques, on trouve les îles, barrages et ponts qui
séparent les lacs Carré, Cottepens et de la Motte. Le hic
c'est qu'une fois de plus les lacs sont des lacs naturels
rehaussés et exploités par EDF. On risque donc d'arriver
devant des lacs à moitié vide et donc pas très
beaux ! Je pense que la sortie vaut tout de même le détour
lorsque les lacs sont pleins et si on reste modeste dans son parcours.
A noter qu'on peut gagner
en dénivelée (300m) en partant
du Pleney et en faisant tout le tour du vallon (pas beaucoup plus de
kilomètres). Le parcours depuis le Pleynet est en
montagnes russes, on y gagne pas grand chose en dénivelée
et on perd en kilomètres ! En plus c'est pas vraiment
intéressant donc assez fastidieux...
Quelques
photos
: 19-07-08
Commentaires
: Quel que soit
le lieux de stationnement (privilégier une position centrale pour pas
faire 2km de route d'un coup) rejoindre le l'ancienne route emportée
par l'éboulement du pic Bunard. Un petit détour vous permettra
également d'apprécier la cascade des 7 laux (bof). Le sentier grimpe
au-dessus de l'ancienne route. Dans ce versant raide, les premiers
passages sont équipés de câbles et d'escaliers béton à flanc de rocher.
on grimpe ensuite d'abord en rive droite du ruisseau puis on traverse
en rive gauche. Bien qu'il y ait plein de virgouillons sur la carte, le
sentier n'est pas raide dans son tracé. Au fur et à
mesure la végétation se fait plus rase et on débouche sur l'antichambre
des 7 laux avec l'annexe du lac de la Sagne.
Le chemin
passe en rive gauche du lac de la Sagne puis en rive gauche du lac de
la Corne ou la ligne EDF est malheureusement trop présente. On continue
par le lac Jeplan avant d'atteindre le col des 7 laux.
Ceux qui
souhaitent tirer directement sur le col de la vache peuvent prendre la
combe à gauche derriere le chalet qui mène directement sur le col. Les
autres peuvent accrocher les lacs de la belle étoile pour la même
dénivelée !
Dans ce
cas continuer le long du lac du cos et dès les parties raides
dépassées, remonter le versant en visant le poteau électrique visible
du col des 7 laux. Remonter ensuite vers le nord ouest dans une
alternance de rochers et de prairies pour gagner la croupe sous le
point 2444. Une trace intermittente balisée par des cairns mène aux
lacs de la belle étoile dans un univers minéral. Depuis les lacs,
remonter plein sud sur la crête jusqu'au point 2585 (pas de trace,
éboulis) où on peut rejoindre le vallon du col de la vache. Le col est
facilement identifiable puisqu'il est à l'extrémité de la crête des
ilettes avant l'ultime mamellon. A noter qu'un poteau bois est fiché au
col et qu'il est relativement fréquenté.
Versant
ouest, la trace est plus ou moins marquée sous le col mais on distingue
déjà celle très nette qui part vers 2322m sur le replat. Donc descente
droit dans la pente pour rejoindre le replat. Ensuite il suffit de
dérouler le sentier qui fait une grande traversée et rejoind les
ruisseaux issus du fond de la belle étoile. Un peu long, le sentier
continue à flanc sous le pic du pin avant de plonger pour rejoindre le
sentier Rivier-Pas de la coche. Après la partie de forêt, ne pas
hésiter à descendre à travers prés pour rejoindre la route et éviter le
détour par le Rivier City.
Le départ est sympathique et rappelle l'oisans avec ces dalles
rocheuses et cette végétation. Ensuite on trouve de tout et je dirais
que floristiquement la montée sous les lacs est la partie la plus riche
! C'est tantôt sec, tantôt des suintements, des rochers bref...
Malheureusement c'est aussi la partie la plus peuplée ! je pensais
qu'il y aurait peu de monde de ce côté, je me suis trompé...
Par
contre, une fois passé le col des 7 laux c'est le désert ! J'ai juste
croisé deux personnes vers les lacs de la belle étoile et c'est tout
jusqu'au rivier. Les lacs sont bien minéral (m'en doutais), celui qui a
une forme tarabiscotée est sympa, les autres sans plus (chacun ses
goûts). J'ai ensuite suivi les cairns trop haut et je pense qu'ils
mènent à la Belle Etoile. j'ai failli y grimper mais comme j'avais
rendez vous avec les bouquetins au col de la vache j'ai traversé dans
les éboulis. Fidèle à ce que j'avais entendu, deux cornus trônaient sur
la crête des Ilettes surveillant le reste de la troupe, avachie dans
les rochers sous le col de la vache. Alors que je faisais une
magnifique ramasse à moins de 50m d'eux, ils n'ont même pas daigné
tourner la tête. Ces bestiaux sont vexants !
Vexant
aussi sur les photos les belles étiquettes jaunes et vertes n°75, n°85
et n°112 que trois d'entre eux arboraient comme de vulgaire bestiaux
domestiques...
Descente
un peu monotone ensuite : grandes pelouses mais pas grand chose à
voir... C'est juste marrant de se remémorer le parcours en hiver pour
monter à la dent du pra (ou la belle étoile) et de se rendre compte que
tout est différent alors que pourtant tout concorde.