Montagne à Vaches !
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La Grande Sure



Dénivelée :  650 m env. depuis le col de la Charmette, 1200m env. côté 3 Fontaines.

Accès : Grenoble > Saint Egrève > Proveysieux (admirez l'église) > Col de la Charmette.
ou : Grenoble > Voreppe > Pommier La Placette > La Placette > Parking des 3 Fontaines.

Quelques photos :

Septembre 2003 par la Charmette
29-07-07 depuis les 3 fontaines
06 novembre 2010 par la Charmette





Quelques photos :




Panorama vers l'Est
Utilisez les barres de défilement !
voiron
Voiron
vers le sud
Vers le Sud, la Pinéa à gauche
mont blanc
Le Mont-Blanc, le Grand Som, le Granier et bien d'autres ...


belledonne chamechaude charmant som
Belledonne, Chamechaude et le Charmant  Som







Commentaires :  Un des derniers coins de Chartreuse ou je n'étais pas encore allé ...
Pourtant proche de Grenoble, la vue sur Voiron ne m'avait jamais inspiré. Donc en route un samedi matin pour le col de la Charmette et la Grande Sure. Impossible de rater le départ du chemin, le parking est aménagé, le panneau en place, etc ...
Les soucis arrivent après (à environ 300m). Chemin boueux, labouré par les engins de débardage jusqu'au col de la Petite Vache... pas la peine de chercher à s'orienter dans ces conditions, des chemins il y en a de nouveaux partout, et ça manque beaucoup de balisage... bref ! le mauvais moment passé on arrive au col de la petite vache ou de la grande vache (ça dépend quel chemin on a réussi à prendre) de là on vise le col de la sure et on suit la trace jusqu'au sommet.
Descente rapide, je suis pressé et...  je rate le goulet d'Hurtières (je m'en rend compte quand il n'y a plus de chemin), demi-tour...  le goulet passé on se retrouve dans le même type de forêt qu'au début : calcaire sub-affleurant, gros gouffres au bord du chemin (attention où on met les pieds !), cailloutis, chemin qui monte et qui descend, tourne et dont on ne voit jamais le bout.
En conclusion : la grande sure c'est chouette mais la forêt (forêt de Génieux) est plus qu'horrible, surtout avec le trafic des engins...


Quelques photos : 29-07-07


La Placette


Epipactis atrorubens


Pas de Miséricorde


Pas de Miséricorde - Le câble


Le cirque des 3 fontaines


Oeillet


Le couloir quelque part à gauche


Oeillet


Cabane de Jusson


Campanule


LA difficultée


Dans le couloir


Vire


Sommet


La Chartreuse depuis le sommet

Papillon


Jusson et Voiron



Goulet d'Hurtière  (à droite)

Sauterelle


Commentaires : Du parking des 3 fontaines suivre l'unique sentier qui grimpe en lacet. D'abord sous le couvert de la forêt, il traverse rapidement une petite zone d'éboulis puis aboutit à un premier belvédère au niveau des premiers rochers avec vue sur le col de la placette. Après encore un court moment en forêt il débouche sur le second belvédère qui offre une vue imprenable sur l'impressionnant cirque du ruisseau de l'herretang s'échelonnant de 800m aux sommets des rochers de Lorzier vers 1700m.
Au passage on essaiera de deviner dans la falaise de gauche le passage du pas de Miséricorde tout près. Le pas de Miséricorde surplombe une belle falaise mais l'impression de vide est atténuée par la présence de la végétation qui ne s'estompe que très localement au niveau du câble qui l'équipe. Le passage ne fait alors pas plus d'un mètre de large prolongé par de longues graminées ou il ne faudrait pas risquer de poser les pieds !
Une fois le pas franchi, le chemin reprend son cheminement en forêt souvent accompagné d'une flore luxuriante parfois étouffante. Bifurcation à gauche au panneau indiquant Jusson. Le chemin qui paraît alors presque abandonné du fait de l'étouffante végétation emprunte les lacets d'une ancienne piste forestière puis au bout d'un moment sort dans le pâturage de la prairie de Jusson non loin de l'abri du même nom.
Le couloir ("les cheminées") qui permettent de monter au sommet se situent sur la cauche du sommet quand on le regarde depuis la cabane. Pour le trouver il suffit de suivre le bas des rochers. Le sentier est bien marqué et le bas du couloir est indiqué par une flèche jaune à pointe rouge qu'on retrouve un peu partout après. Le couloir ne présente pas difficultées hormis un passage vertical (flèche vers le haut, attention à ne pas suivre la trace sur la vire) de quelques mètres de haut, exposé mais muni de prises franches. On rejoind ensuite sans problème le sommet par des vires faciles.
Descente par l'arête Sud : un sentier bien marqué mène directement à la Velouse dans le raide versant Est de la Sure. Un peu en contrebas de l'arête il n'offre malheureusement pas de vue sur l'Ouest est au final d'un intérêt limité. Accidenté il est certainement plus agréable à la montée. Enfin de la Velouse on rejoind rapidement l'itinéraire de montée par un large chemin caillouteux.

Le couloir de Jusson est une façon agréable de rejoindre le sommet de la Sure, dommage qu'il soit aussi court ! Le cirque des 3 fontaines vaut le coup d'oeil même s'il n'est pas connu. Par contre privilégier l'automne pour avoir une forêt moins étouffante. De nombreux oeillets au parfum léger sur l'arête Sud de la Sure et dans le pas de Miséricorde.





Quelques photos : 06-11-10



Commentaires : Pas vraiment d'idée de sortie pour cette fin d'automne ou la neige est déjà présente en altitude, le sol trop humide pour s'aventurer sur les vires abruptes, et finalement le ciel pas si clair que ça pour s'aventurer au-delà des limites de mon territoire habituel.
Du coup pourquoi pas une petite (Grande !) Sure ? C'est vite fait et je voulais y retourner...
Ca fait 6 ans que je n'ai pas remis les pieds au col de la charmette. Et pourtant ça n'a guère changé et les souvenirs renaissent facilement. Je me souviens de cette journée de septembre 2004 ou j'avais reçu un appel d'un pote qui passait sa soutenance à laquelle j'aurais du assister. Je m'étais planté d'une semaine et était parti me balader sous un soleil radieux pendant qu'il se faisait cuisiner par les profs... (désolé Brice, si tu me lis...)
Bref. 6 ans et quelques mois après le soleil est toujours radieux, quoiqu'un peu moins et les chemins forestiers toujours aussi boueux !! J'ai toujours la même impression avec cette forêt qui me paraît à la fois hostile tant le sol est chaotique et à la fois attirante par son côté sauvage.
J'ai sans doute bien changé depuis tout ce temps, de collectionneur de sommets que je parcourai au pas de course, je me suis surpris à m'arrêter, ici au milieu de cette forêt hostile, seul, pour écouter le bruit curieux de ce qui devait être un pic.
Parvenu au col de la Grande Vache, je découvre qu'il y a déjà pas mal de monde devant. Je fais un petit crochet à gauche sur la crête avant d'entamer la montée d'en face pour rejoindre le sommet. Il y a un groupe en haut qui prépare le casse croûte avec la bouteille de pinard, le fromage et le saucisson. Si je prends le temps de contempler je n'en suis pas encore là. Non, ce que je cherche je vais finir par le trouver dans les vires du versant Ouest. En longeant l'arête près du sommet les yeux scrutant l'ombre je repère un mouvement. Un chamois s'enfuit car une personne remonte bruyamment la crête. Il ne me repère pas mais continue sa fuite vers le nord. Au sud il serait allé vers Jusson dont le couloir est bien fréquenté aujourd'hui. Vient alors un jeu amusant de cache cache. Je contourne par la crête et descend sur la vire (il semble d'ailleurs qu'on puisse descendre un peu partout jusqu'en bas). Raté, descendu sur une proéminence ensoleillée, c'est lui qui me repère le premier et me lance un sifflement caractéristique avant de disparaître à nouveau. Pas le temps d'en faire une photo, mais aujourd'hui vu que la balade est courte je suis tenace. Je remonte à nouveau sur la crête pour poursuivre encore vers le nord. Au niveau de l'abaissement de celle ci je redescends en contrebas sur les vires mais j'ai perdu ma filature. Cependant c'est un de perdu pour dix de retrouvés ! Sa fuite vers le nord à trahi la présence d'un troupeau d'une quinzaines de bêtes qui paîssent tranquilement à l'ombre au pied des falaises. Et soudain un nouveau sifflement dont la proximité m'étonne. Un autre chamois (le premier regagne le troupeau en bas au galop) me toise un peu en contrebas. Un premier puis un second sifflement d'intimidation. Quelques coups de sabot par terre renvoient un son mat. Mais malgré la proximité (nous avons une vire d'écart) et comme il se sait innaccessible et moi aussi nous nous regardons un petit moment avant qu'il finisse par redescendre sans hâte.
J'hésite un moment à descendre par Jusson pour tenter une approche du troupeau en bas mais il y a quelques guetteurs dans le bas des falaises qui y mettrait fin de manière prématurée.
Je regagne le sommet (j'y ai laissé mes bâtons !) où la foule s'amasse. Le sentier depuis le col de la vache ressemble à une piste de fourmis. En descendant je rattrape au vol une dame qui glisse sur la trace humide. Je fais un petit détour par le mollard de la vache mais je ne rejoins finalement pas le col de la petite vache (la fin m'a l'air un peu sanglier et raide). Je croiserai pas mal de monde de tout âge sur le chemin dont beaucoup partis après midi.
Au retour je m'arrête prendre quelques photos de l'église de Proveysieux. Elle m'avait déjà tapé dans l'oeil, bien avant que j'apprenne l'existance de l'école de peinture de Proveysieux. (http://www.ccbsc.fr/IMG/pdf/SentierPeintres-2.pdf).