Le Ranc des Agnelons
(en
traversée)
Dénivelée
: 900 m env.
Accès
:
Grenoble > Vif > Le Gua > Prélenfrey > route
forestière qui
s'élève au dessus du village
Quelques
photos
: photo 10/06/2007
Commentaires
: Du premier parking, suivre le panneau direction "sous le
ranc" ou "col vert". Une longue piste forestière monte de
façon régulière puis se rétrécit en
un chemin un peu plus raide. On ne fera pas attention aux divers cairns
et sentiers des grimpeurs qui s'en écarte. A la sortie de la
forêt le chemin se trouve à flanc d'un versant raide et
rocheux. Peu après une bifurcation indique à gauche le
col des deux soeurs et la baraque des clots. Suivre cette direction
pendant 300m environ. Après avoir passer un éperon en
belvédère être
attentif à un petit cairn qui marque le départ d'un
sentier sur la droite. Ce cairn se situe sur un rocher marqué du
balisage vert et jaune du balcon est. Plus ou moins bien tracé,
le sentier d'abord non balisé est ensuite
régulièrement indiqué par de la peinture orange.
Il grimpe à travers des gradins, emprunte une large vire pour
déboucher dans une vaste pente moins raide. Il remonte alors en
lacets, toujours facile à suivre. La pente se raidit à
l'approche de l'arête sur laquelle on débouche à
proximité de la double brèche. On est alors tout proche
des arêtes du Gerbier bien connue pour leur traversée d'un
autre niveau...
Le parcours d'arête commence alors en direction du Nord. On peut
suivre le fil de l'arête sur pratiquement tout
l'itinéraire avec la possibilité de contourner certaines
des difficultés par le versant Est moins raide. L'arête
alterne des passages en bon rocher avec de nombreuses prises franches
et quelques passages plus herbus. Il serait dommage de se priver d'un
parcours parfois funanbulesque en suivant la trace qui passe parfois un
peu plus bas dans le versant. A noter qu'une aisance minimale en rocher
est requise pour apprécier le parcours, certains passages
pouvant être aériens et prêter à la reflexion
(photo en bas à droite : passage délicat pour descendre
la tête en arrière plan par le mur quasi vertical de
quelques mètres de hauteurs à proximité du vide).
L'arête est plus ou moins éffilée selon les
endroits : la majeure partie des difficulté se trouve au sud et
à proximité du col vert, avec un élargissement de
celle-ci entre les deux et une possibilité de tirer droit
à la baraque du col vert dans le versant.
Retour depuis le col vert par le sentier du balcon est avec si besoin
détour par la glacière (indication peinte sur un rocher,
sans grand intérêt). Tout droit jusqu'à la voiture.
Une jolie sortie avec une morphologie un peu comparable à
l'arête de la suiffière au Grand Som (versant à pic
d'un côté et large pente de l'autre) mais avec des
difficultés plus marquées et quelques pas d'escalade
facile obligés. Le cadre y est beaucoup plus esthétique
malgré la présence des pistes de villard qui
défigurent un peu les pentes de la Grande Moucherolle. Le calme
de l'arête contraste agréablement avec la foule du Col
Vert et du Balcon Est, on est bien content d'être à
l'écart des nombreux randonneurs du sentier Peronnard juste en
dessous.
Quelques
photos
: photo 05/06/2010
Commentaires
: Décidement ce ranc des agnelons me porte la poisse. Déjà la semaine dernière
j'avais finalement atteri au Cornafion à cause des nuages et ce matin rebelotte
: j'arrive et les premiers nuages sont déjà là (mais moins nombreux).
Montée par le col vert,
dans ce sens l'arête est longuement ascendante jusqu'au sommet du ranc
des agnelons. Les difficultés se passent mieux mais en fait il n'y en a
pas des masses ! (juste celle pointée en 2007 mais qui se passe
facilement en sens montant sur la gauche. En 2007 je l'avais fait en
sens descendant et en restant sur le fil de l'arête, beaucoup plus
exposé).
Au fil de la montée je me retrouve à nouveau dans le brouillard, a
défaut de chamois, bouquetins et autres bêtes à corne, je croise furtivement une
bartavelle sous la crête. C'est toujours mieux que rien.
Arrivé à la
double brêche c'est les embouteillages du côté des arêtes du gerbier où tout le
monde se presse malgré le brouillard. Au passage j'entends un couple qui
s'engueule "mais tu sens pas que tu tires sur la corde ?!" "mais la corde passe
derrière tous les rochers, comment veux tu que je sache que je te tire ??!" Ah
les joies de la montagne... et dire qu'ils n'ont pas fait 50m...!!!